avocat

La carrière d’un avocat est considérée comme l’une des professions les plus sérieuses et les plus importantes. Ce juriste se consacre à la défense des droits légaux d’une personne morale ou privée devant un tribunal, quel que soit le statut du client, qu’il soit défendeur ou demandeur. Parmi les cabinets spécialisés dans des domaines juridiques très spécifiques, G-Partners se distingue dans le domaine du droit des étrangers. En accompagnant de manière personnalisée et proactive les ressortissants étrangers dans leurs démarches de visa, titre de séjour ou naturalisation. Le droit est une matière particulièrement complexe qui comporte plusieurs branches. Par conséquent, afin de bien comprendre la profession d’avocat, il est nécessaire d’examiner les différentes distinctions qui doivent être faites au sein de ce domaine d’activité. La distinction entre le droit public et le droit privé est la première.

Qu’est-ce que le concept de droit privé ?

En droit français, on distingue deux grandes branches principales : le droit public et le droit privé.

  • Le droit privé régit les relations entre personnes privées, qu’il s’agisse d’individus ou d’entreprises. Il comprend notamment le droit civil, considéré comme le droit commun applicable aux rapports familiaux, aux contrats ou encore à la propriété. On y rattache aussi d’autres domaines comme le droit des affaires, qui concerne plus spécifiquement la vie des entreprises (sociétés, activité commerciale, concurrence, etc.).
  • Le droit public, quant à lui, organise les rapports entre l’État, les collectivités et les particuliers et vise à protéger l’intérêt général.

À côté de cette distinction, on parle aussi de droit social, qui regroupe principalement le droit du travail (relation employeur-salarié) et le droit de la sécurité sociale (protection contre les risques sociaux, retraites, etc.). De nombreux étudiants en droit s’orientent vers ces spécialisations, par exemple pour devenir avocat en droit des affaires, en droit social ou en droit public. Cliquez ici pour en savoir plus sur la profession d’avocat.

Faire des études de droit pour devenir avocat

Les étudiants découvrent progressivement les différents métiers du droit au fil de leurs études universitaires. La formation est conçue pour leur fournir un socle solide de connaissances juridiques, ainsi que des outils pratiques nécessaires à l’exercice professionnel. Dès la troisième année de licence (L3), ils commencent à préciser leur orientation vers le droit public ou le droit privé, selon leurs intérêts académiques et professionnels.

métier d'avocat

Spécialisation progressive à l’université

Le droit privé est composé de plusieurs matières fondamentales telles que le droit civil (famille, contrats, propriété), le droit pénal, le droit des sociétés et le droit international privé. Ces domaines représentent des piliers essentiels qui permettent de comprendre comment s’organisent les relations entre personnes privées ou entreprises. Le droit civil, en particulier, est central puisqu’il concerne la majeure partie des litiges civils traités par les tribunaux français.

En Master 1 et Master 2, les étudiants approfondissent ces matières tout en ayant la possibilité de se spécialiser dans des domaines variés, comme le droit commercial, le droit de la famille ou encore le droit du travail. Ces spécialisations sont déterminantes pour la carrière future, car un avocat doit généralement cibler un ou deux domaines spécifiques pour développer son expertise.

Le parcours classique pour devenir avocat

Depuis le 1er janvier 2025, un changement majeur est intervenu dans l’accès à la profession d’avocat en France. Désormais, la possession d’au moins un Master 2 en droit (ou diplôme équivalent reconnu) est exigée pour pouvoir présenter l’examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA).

Le parcours complet comprend plusieurs étapes successives :

  • Obtention d’un Master 2 spécialisé (ex : droit des affaires, droit pénal, droit public, etc.), garantissant une formation approfondie adaptée au futur métier.
  • Réussite à l’examen d’entrée au CRFPA, un concours sélectif composé d’épreuves écrites et orales, destinée à évaluer la capacité des candidats à intégrer la formation professionnelle des avocats.
  • Suivi d’une formation de 18 mois au CRFPA, incluant des cours théoriques, des travaux pratiques et des stages en cabinet d’avocat, afin de développer les compétences techniques et professionnelles.
  • Obtention du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), diplôme indispensable pour exercer.
  • Inscription au barreau, puis prestation de serment devant la cour d’appel, acte officiel donnant accès à la profession.

Accès et parcours pour les non-bacheliers

Pour les candidats ne disposant pas du baccalauréat, des voies alternatives sont prévues, dont notamment l’obtention d’un certificat de capacité en droit après une formation spécialisée de deux ans. Ce certificat permet ensuite d’intégrer la faculté de droit, généralement en L1, pour entamer un cursus classique qui se conclura par un Master 2. Tous doivent ensuite passer l’examen d’entrée au CRFPA pour accéder à la formation professionnelle. Ces voies alternent exigent des conditions d’âge (minimum 17 ans), un parcours régulier d’études juridiques et la réussite aux examens correspondants pour rejoindre la filière menant à la profession d’avocat.

Compétences et valeurs essentielles

L’accès à la profession ne se limite pas aux diplômes. La probité, l’honorabilité et l’éthique professionnelle font partie des critères fondamentaux. Les candidats ne doivent notamment pas avoir fait l’objet de condamnations pénales graves, de faillites personnelles ou de sanctions disciplinaires majeures. La moralité est donc aussi évaluée par les instances professionnelles.

L’accès à la profession est ouvert aux ressortissants français, mais aussi aux citoyens des États membres de l’Union européenne et de l’Espace économique européen. De plus, des conditions de réciprocité permettent à certains ressortissants étrangers issus d’États ayant des accords équivalents avec la France d’exercer la profession sur le territoire.